Du blues, du blues, du blues...

Publié le par hugomiserey.over-blog.com

J'expose plus de 40 portraits des stars du blues,
portraits en concert réalisés au moyen format.

 

Visibles à Grand-Quevilly
du 29 mars au 22 avril à la médiathèque François Mitterand,

du 2 mai au 24 juin 2011 à l'école de Musique.

 

 

affiche expo blog

 

 

 

BLUES'EYES

Parce que ce médium est le plus apte à transcrire la vision de la planète jazzie, la photographie dite de jazz a acquis au fil des années un statut de genre à part entière. Parmi les grands photographes français, on citera LELOIR, LE QUERREC, MEPHISTO, CIBILLE, ROSE, DUCASSE... Parmi les étrangers, LEONARD et CLAXTON sont des maîtres.
On sait que les prises de vue en concert sont plus difficiles à réaliser que celles effectuées au cours de "filages" ou de répétitions : cadrages trop souvent en contre-plongée, éclairages insuffisants ou parasites, organisateurs ou imprésarios parfois hostiles, etc....

 

Mais l'attrait de ces photos live réside dans la restitution de l'émotion visuelle faisant écho à la persistance sonore de la musique qu'elles révèlent.
Pour capter une attitude subitement intéressante, une expression fugace émergeant au cours de riffs inspirés ou la sérénité extatique du musicien en attente, on sent que Hugo Miserey s'immerge dans la musique pour être à même d'anticiper la prise, au moment juste. Il lui reste alors à déclencher, dans la discrétion de son habit noir au pied de la scène, sans bruit, sans l'agression d'un flash ni celle d'une rafale de moteur, pour créer, dans le cadre du viseur, cet artefact unique qui appartient déjà à un passé résonnant de sons incandescents.


Il n'est pas question ici de virtuosité en dépit de toutes les contraintes techniques à gérer, ni d'un exercice de style, cette plaie de jeunesse, mais de justesse. Point de manières sans contenu, point d'afféteries plasticiennes hors sujet, seulement le réel de l'image, nette ou bougée, historisant des musiciens de jazz.


Hugo Miserey a une prédilection pour le format carré qui lui permet d'exprimer son talent de portraitiste. S'il fallait s'en convaincre, la présentation en séquence sous forme de neuf vignettes, quasiment ses planches-contacts, atteste de sa fécondité iconique. Au fil des mois et des concerts, il joue dans l'imagerie du jazz et du blues une partition qui le place parmi les photographes qui ont un vrai regard.


BADSPOON 

 

Ma galerie blues & jazz sur mon site ICI

Publié dans Actualité

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